Johannes BUXTORF

Sexe: Masculin
Père: Johannes BUXTORF
Mère: Maria VOLMAR
Naissance: 25 Déc 1564 Kamen, Rhénanie du Nord, Allemagne
Décès: 13 Sept 1629 Bâle, Bâle-Ville, Suisse
Profession: professeur 1 2
Inhumation: Bâle, Bâle-Ville, Suisse

Famille 1

Conjoint/Partenaire: Margaretha CURIO ° 1573 + 6 Mai 1659
Mariage: 18 Févr 1593 Bâle, Bâle-Ville, Suisse
Enfants:
  Margareta Maria BUXTORF Male ° 21 Avr 1594 + 1 Mai 1666
  Leo BUXTORF Male ° 1596
  Coelius Augustinus BUXTORF Male ° 15 Nov 1596
  Chananeel BUXTORF Male ° 15 Nov 1596
  Lucia BUXTORF Male ° 4 Août 1597 + 11 Oct 1634
  Johannes BUXTORF Male ° 13 Août 1599 + 16 Août 1664
  Magdalena BUXTORF Male ° 17 Juin 1606 + 13 Mars 1670
  Hieronymus BUXTORF Male ° 1607 + 1650
  Judith BUXTORF Male ° 1609

Citations de source


  1. Stephen BURNETTFrom Christian Hebraism to Jewish Studies: Johannes Buxtorf I (1564-1629) and Hebrew Learning in the Seventeenth Century
    Leiden E. J. Brill, 1996

  2. Stephen G. BURNETTDictionnaire historique de la Suisse
    Etudes à la haute école protestante de Herborn (1585-1588) et à l'université de Bâle (1588-1590), où Johannes Buxtorf fut professeur d'hébreu (1591-1629, recteur en 1614-1615). Auteur de grammaires et de dictionnaires hébraïques et araméens, de manuels de littérature hébraïque postbiblique, Buxtorf fut l'un des principaux hébraïsants chrétiens des temps modernes. Ses ouvrages les plus connus sont la Bibliotheca rabbinica (1613), la plus ancienne bibliographie hébraïque, Tiberias (1620), introduction à la massore (étude critique des textes) de l'Ancien Testament, et le Lexikon chaldaicum, talmudicum et rabbinicum (1639-1640), que son fils Johannes acheva et publia. Persuadé que l'érudit chrétien se devait de connaître la tradition juive pour interpréter la Bible hébraïque, il enseigna non seulement l'hébreu biblique, mais l'araméen, langue des targums, traductions anciennes de l'Ancien Testament, et l'hébreu du Moyen Age pour que les étudiants soient à même de lire les commentaires d'un Rashi par exemple. Il publia également une Biblia rabbinica (1619-1620) pour rendre ces sources accessibles. Sa dispute avec Louis Cappel sur la datation de la vocalisation de l'hébreu se prolongea, au milieu du XVIIe s., dans la controverse au sein du protestantisme entre l'orthodoxie et l'académie de Saumur. Pour écrire son ouvrage Juden-Schul (1603), première description scientifique de la vie juive, Buxtorf utilisa des publications, des recueils de coutumes liturgiques (Minhagim), des sermons imprimés en yiddish et les indications d'israélites qu'il connaissait personnellement. Ses ouvrages furent utilisés jusqu'au XIXe s. Selon lui, les points-voyelles hébraïques faisaient partie du texte biblique canonique, opinion qui trouva sa place dans la doctrine protestante orthodoxe, notamment dans la Formula Consensus (1678).